Métachronique

Métachronique

mardi 8 janvier 2013

On divague ; on se sent aux lèvres un baiser / Qui palpite là, comme une petite bête...

 
Une plongée dans plus de mille jours d’adolescence et, finalement, dans la vie. Le monde de Charlie - The Perks of Being a Wallflower – est un film un peu trop jeune, mais à l’âge des choix, à l’âge où l’on se construit. Emportée par un trio simple et givré comme un grand milkshake, cette gentille histoire d’amitié se teinte d’un humour léger mais bien senti. Réjouie, j’ai découvert Ezra Miller en troublant funambule sur un registre casse gueule. Emue, j’ai découvert Emma Watson en douceur, ange gracile fendant les airs sur du Bowie. Curieuse, j’ai découvert Logan Lerman dans son plus simple appareil, la mémoire à nu, fragile enfant traumatisé. Cette jolie ballade aux dialogues soignés, aux silences observateurs, est réjouissante et plus profonde qu’elle n’y paraît. 



On accepte l'amour qu'on pense mériter, alors on prend de mauvaises décisions, on prend de la drogue, on se prend la tête, on pleure aussi un peu. Bref, on est adolescent.

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