Métachronique

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jeudi 10 janvier 2013

Stringer Bell est mort, vive Luther !

Je ne parlerai pas du scénario, du jeu puissant d’Idriss Elba ou de la noirceur profonde de Luther. La série commence à peine pour moi et, déjà, elle me séduit.
Ce sont ses plans parfaits qui m’ont d’abord aguichée et, depuis, je les dévore amoureusement des yeux. La prise de vue n’a que faire des codes, les visages sont au bord du cadre, fragiles, avec de l’air au-dessus, beaucoup d’air. La photographie est révélatrice : Lorsqu’un personnage est filmé, tout autour de lui est flou et en ressortent d’autant plus ses expressions, précises ; le jeu d’acteur est mis à nu.
C’est une passion technique qui se dessine entre Luther et moi, un jeu de regards complices, un point de vue que je partage, que je comprends. 


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