Métachronique

Métachronique

samedi 30 mars 2013

Passer sa tête dans les nuages et sourire au ciel.

Penelope Cruz et Antonio Banderas ouvrent Les Amants Passagers comme un bref prologue qui nous dirait de ne pas s'en faire, que ce film les abandonne -eux et les beautés dramatiques qui font, du cinéma d'Almodovar, un des plus grands- seulement le temps d'un voyage, le temps de s'envoyer dans la légèreté.
Il reviendra nous étonner, mais, en attendant, prenons un peu l'air avec cette comédie rose-bonbon, aux rondeurs sucrées de sexe, aux accents d'humour acidulé, traversée d'un kitsh et d'une folie réjouissants. 


Et si, dans un élan d'indulgence, vous pardonnez sa piètre mise en scène et sa très mauvaise première partie, passez donc quelques minutes Sous Le Figuier, avec la douceur incomparable d'Anne Consigny.


Enfin, vous avez la nostalgie de la qualité dégueulasse de vos vieilles VHS ? Oubliez le magnétoscope du grenier, révisez plutôt l'histoire politique chilienne et courez voir No. Dans un format 4/3 et une image unifiée (pour mieux mêler les archives à la fiction), suivez le beau Gaël dans une passionnante campagne contre la dictature Pinochet. Le film, malgré une sincérité et une modestie touchantes, souffre d'un léger manque de rythme, mais nous emporte dans l'année 88, dans tout ce qu'elle avait de ringard et de force.


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