Métachronique

Métachronique

samedi 20 avril 2013

Sexy dance (et autres drogues).

Après Passion, le remake inattendu de De Palma, la manipulation médica-menteuse semble séduire les vieux cinéastes en manque d'inspiration. 
Moins ambiancé mais plus captivant, Effets secondaires surpasse Passion.

Non pas sur la technique, arme infaillible du maître Brian, mais plutôt sur le scénario et la mise en scène. Rooney Mara est exquise et ambiguë, Jude Law est impliqué, Tatum garde de sa mâche inégalable et Zeta-Jones assure un come-back des plus savoureux.
Pas de quoi s'emballer pourtant, ni extase ni grand spectacle, juste une petite pilule avalée sans peine, diffusant son effet un jour ou deux durant, puis s'effaçant en nous jusqu'à l'oubli.


Le nez coincé entre deux fesses rebondies, les yeux scotchés sur les lignes fuyantes de torses suggestifs, avalanche de muscles bandés, Magic Mike est un ravissement. Aucun comprimé ne gommera de notre mémoire la vision libidineuse de ces corps ondulant sans cesse.

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