Métachronique

Métachronique

mercredi 5 juin 2013

I belive I can fly...

 
Après quatre bons ratés, la série des f&f s’était regonflée de muscles et d’action avec le cinquième volet. Fini les bombasses en mini-short caressant des bolides fluo, nous assistions à des chassés-croisés dans Rio, puis à la création basique et pourtant jouissive d’une team qui en avait sous le capot. Un genre de casting pop-star avec moins de miel et plus de cambouis.
Fast five comme une gigantesque onomatopée, laissant notre cerveau sur pause, faisait du bien. Mais quand on profite de notre trêve intellectuelle pour nous assommer de bêtise, la pilule est plus dure à avaler. Aberrations scénaristiques et défi de la pesanteur, le sixième f&f n’est qu’une blague explosive. Et qu’on se le dise, assumé ou non, ce gros n’importe quoi est poussif et lisse, bien trop lisse. Retour aux rodéos, aux fesses bronzées moulées dans un skaï doré, aux histoires d’amour en guimauve et barbecues. Et l’arrivée de Statham dans une suite évidente viendra probablement enterrer le succès de la série, à qui ce sixième volet creuse déjà la tombe.

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