Métachronique

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mercredi 24 juillet 2013

Pacifric Rim.

 


J’ai dérivé avec un blockbuster. Mon cerveau ainsi divisé, j’ai pu apprécier avec un pur plaisir les couleurs dégoulinantes des villes et de la « bouche » des kaijus, la mécha-nique puissante des Jaegers et leur poigne de fer. J’ai pu, irréfléchie, me gaver par les yeux de ce festin musclé, méticuleusement découpé. Mis à part deux scientifiques too much, la fine équipe tient debout, solide. Idriss Elba en impose pas mal, bien entouré de l’éphémère présence de Clifton Collins Jr. et du sourire de Rinko Kikuchi –douce friandise.
Visuellement, Pacific Rim surpasse tous ses récents petits copains friqués, l’argent se glisse dans la bonne fente : celle d’un cinéma technique, spectaculaire. Face à toutes les explosions multicolores, le scénario est superflu et tant mieux pour Guillermo, car le scénario est bien la plus grande faille de ce monstre estival.

Délicieuse dérive.

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