Métachronique

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dimanche 1 septembre 2013

« La lame de fond coule à flots. »

 
La guerre est perdue. Alabama Monroe est un film du désespoir. Sans prétention, avec une sensibilité rare, Felix Van Groeningen filme et découd une histoire d’amour et de perte, sur un fond de bluegrass. Et ces deux acteurs, ces deux personnages sont si justes, si profonds, si vrais que ça vous file la chair de poule et les larmes aux yeux. 


Ce film très noir est baigné d’une lumière chaude, les sentiments et les situations basculent sans cesse. Alabama Monroe est contrasté, c’est ce qui fait sa force. Certaines scènes vont vite, très vite et s’emballent, alors que d’autres prennent leur temps et ce temps est un joyau. Le rythme non chronologique permet de balancer les émotions, c’en est presque éprouvant, on est pris tout entier dans leur histoire et on souffre. Mais que la souffrance est belle quand elle est cinématographique !

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