Métachronique

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jeudi 26 septembre 2013

Pain in vain.

 
Image sur-vitaminée, injectée de couleurs saturées, dans pain & gain les muscles sont aussi saillants que le synopsis est improbable et surprenant. Pourtant le scénario se traîne, fainéant et la pépite qu’était cette histoire et son potentiel cinématographique sont réduits à une réalisation fluo, explosive et aussi ignorante que ses trois héros gonflés à bloc. Nous entrons dans un visuel éclatant, mais les points de vue soignés sont alternés avec des effets too much, sont altérés par une colorimétrie explosant les niveaux. 
On se croirait dans une carte postale de vacances, le nez coincé entre deux fesses bombées et bronzées, fendues par un justaucorps fushia, le tout souligné d’une phrase d’humour bien gras, tombant à plat.

En cette rentrée, sublimée par une sirène tatouée et un gentil barbu, pain & gain sera vite balayé. Bay s’est perdu dans un scénario trop grand pour lui.

Elève moyen, peut mieux faire.

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