Métachronique

Métachronique

mercredi 15 octobre 2014

"Les sceptiques seront confondus."


Dolan poursuit son chemin cinématographique d'amours impossibles. Cacophonie de sentiments et de sons, le jeune réalisateur sait jouer des contrastes pour faire couler les larmes. On pleure sur Céline Dion, les poils se dressent sur Eiffel 65, nos émotions font le grand 8 sur une compil méga-mix. Et l'image carrée -polaroïd étouffant- s'étend comme une fenêtre ouverte sur la liberté. La beauté au service du drame.


Avec Mommy, Dolan tient son chef d'œuvre, il se débarrasse enfin de ses tics branchés pour ne garder que l'essentiel. Les acteurs sont parfaits dans leurs éclats de voix comme dans leur mutisme. L'image est parfaite dans ses couleurs comme dans sa composition. La musique est parfaite dans son extravagance comme dans sa subtilité. Et l'écriture unique, baignée d'intelligence et d'humour... Maintenant que Mommy a pénétré mes sens, ce film est en moi pour ne plus jamais me lâcher.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire